En association avec Atelier POST-

Le projet s’inscrit dans le cadre du Plan école de la Ville de Loos, qui vise à améliorer les conditions d’accueil et d’apprentissage dans les écoles. Il consiste en la réhabilitation du bâtiment existant accueillant l’école proprement dite ainsi que celle du conservatoire de musique à rayonnement communal (CRC).

Faire entrer le paysage dans l’école et faire sortir l’école dans le jardin !
Actuellement la cour fait 1475m² (compris préau) et est imperméabilisée aux alentours de 99%.
Dans une optique de renaturation de la ville, le projet tâche de créer des porosités visuelles : l’école s’exprime par des arbres sur l’espace public sur le front urbain rue Francisco Ferrer.

L’organisation interne du programme est pensée de manière à ce que chaque classe puisse avoir des vues privilégiées sur le jardin central.

De plus, il est étudié avec le paysagiste la possibilité de mettre en place des plantations sur les coursives qui viennent dialoguer autour du jardin. Ces plantations pourraient être grimpantes :des dispositifs sont envisagés pour pouvoir planter sur les toitures plates afin de maximiser les surfaces de pleine terre.

Le paysage est également l’occasion de « faire pédagogie » : un espace d’apprentissage en extérieur avec un potager, une mise en scène du cycle de l’eau, des abris pour la faune et la flore.

Le respect et la mise en valeur du patrimoine existant
Les bâtiments de l’école Voltaire font partie du patrimoine collectif des loossois et loossoises.Il est caractéristique des écoles à la fin du XIXème, tout le charme qui caractérise l’école doit faire l’objet d’une grande attention. Sa proximité immédiate avec la Mairie de Loos en font un objet architectural à préserver en étant le plus harmonieux et élégant possible.

L’intégrité des bâtiments est préservée : nous proposons une continuité assumée plutôt qu’un effet de rupture 
Nous nous engageons à préserver un maximum d’éléments de qualité : cheminées, radiateurs, tablettes, sols, escaliers, etc. qui sont aujourd’hui autant de plus-values pour une réhabilitation contemporaine. Si le diagnostic confirme notre faisabilité : conserver et restaurer les châssis existants et les doubler plutôt que de les remplace.

Les nouveaux matériaux feront l’objet d’un choix minutieux :

• Conserver les volumes existants, les mettre en dialogue avec une matérialité techniquement et esthétiquement adéquate en rénovation. Par exemple, la brique en contraste avec le bois.
• Parce que l’emploi du béton peut s’avérer nécessaire par endroits (reprises structurelles, en sous-oeuvre, etc.), il conviendra d’en faire un usage parcimonieux et raisonné et en ayant recours à des bétons bas carbone. Si de tels ouvrages sont amenés à être visibles, ils devront également représenter une opportunité esthétique en travaillant sur leur nature (couleur, texture, motif en fond de coffrage, etc.)

Il s’agira de tendre vers un projet de rénovation exemplaire. Notre approche est de tirer parti au maximum des ressources disponibles sur site. L’opération s’axera sur une vision low-tech pour minimiser les consommations énergétiques.

*les schémas ou maquettes sont à ce stade des documents de recherche