Restructuration d'un immeuble de bureaux en pépinière d'entreprises et cuisine centrale, Bondy
  • Année
    2021-2024
  • Lieu
    Bondy
  • Client
    EST Ensemble
  • Programme
    pépinière d'entreprises et cuisine centrale
  • Type
    concours lauréat
  • Calendrier
    2021
  • Budget
    3 800 000 € HT
  • Surface
    1 920 m² SU
  • Architecte
    Béal et Blanckaert architectes
  • Collaborateurs
    MH. Bulté, F. Biasco
  • Bureau d'études
    Sibat, Alternatve acoustique
  • Performances
    dépose propre et réemploi presque intégral des matériaux

L’ancien bâtiment de bureaux de la MGEN devient un tiers-lieu, entièrement restructuré par les matériaux du réemploi.

Le projet est fort d’une présence habitée  que traduisent les fenêtres et les matériaux chaleureux : bois,  verre, toiles, qui se révèlent sur le fond d’un grand jardin d’accueil, foisonnant.
Nous souhaitons que le nouvel équipement suscite l’envie d’une appropriation par les usagers, que la vie puisse s’installer facilement : le projet est conçu à
échelle humaine : des matériaux confortables, des couleurs, des kiosques…
Dès l’espace public, le projet tisse des liens avec la nature : jardin, serre,  plantes grimpantes. L’ouverture visuelle sur les houppiers des arbres, la création d’un îlot de fraîcheur, la présence du jardin d’eau y contribuent également.

L’extension sur le toit est une belle surprise urbaine. Son caractère inédit, léger pour des questions de surcharges acceptables, participent de la métamorphose du bâtiment existant, de l’idée du renouveau. 

L’austère bâtiment de bureaux renvoie à présent l’image nouvelle d’un «tiers-lieu », disponible, accueillant. L’atmosphère de confort et de domesticité que déploient les stores bannes, la terrasse couverte, la serre, le kiosque, etc…renvoient l’idée de lieux dédiés au travail, « un peu comme à la maison », où l’on pourra se sentir bien.

La pédagogie de la rénovation-récupération passe par une mise en oeuvre « ludique » : les anciens panneaux de bardages sont déposés soigneusement ; ils sont ensuite « débités » selon une largeur constante. Les lames obtenues, standardisées, sont reposées de manière non jointive, révélant le pare-pluie coloré qui protège l’isolant extérieur biosourcé (en fibre de bois). Ce nouveau parement, obtenu à très peu de frais, médiatise les enjeux de la rénovation écoresponsable, tant d’un point de vue du réemploi, de la thermique et du bilan carbone.