Complexe sportif, Longueil Sainte-Marie
  • Année
    2012
  • Lieu
    Longueil Sainte-Marie
  • Client
    Ville de Longueil Sainte-Marie
  • Programme
    complexe sportif, salle des fêtes
  • Type
    concours sur invitation – projet classé 2e
  • Budget
    4 680 000 € HT
  • Surface
    2 634 m²
  • Architecte
    Béal Blanckaert
  • Collaborateurs
    C. Yervant, V. Bolaert
  • Cotraitants
    Artelia, Becquart

Un édifice de loisirs, ici dédié aux sports et aux festivités, ne constitue pas un équipement neutre, ni une simple nécessité. Il doit à la fois répondre à toutes les attentes du programme mais également émouvoir le public auquel il se destine.

Notre projet tente de répondre à ces deux conditions indivisibles de l’architecture : Accueillir toutes les fonctionnalités, dans un cadre poétique.

Le site, actuellement, est une véritable mutation.

Les atouts du site sont fondateurs. Les structures paysagères existantes, dans lesquelles ce projet s’inscrit, servent de guide: « La Grande Prairie, le Marais Pottier, le Bois Névelon ou le Bois de la Mineuse, la Fontaine du Biat, les Etangs de l’Abbaye ou encore la coulée verte » stimulent un dialogue sensible.

Dans ce futur équipement, nous souhaitons un lien très fort entre les usagers, l’architecture et la nature. Nous avons donc imaginé un bâtiment qui s’apparente plus à un petit village, qu’à un bâtiment monolithique hors d’échelle et peu intégré.

 

Nous avons d’abord donné une identité à toutes les unités du programme : ce sont des pavillons aux formes simples de différentes grandeurs comme par exemple celui de l’accueil de la salle des fêtes, jusqu’au volume majestueux de la salle de sports, en passant par la salle du Dojo.

Puis, nous avons regroupé ces différents pavillons dans une figure rationnelle pour qu’ils communiquent entre eux et permettent toutes les fonctionnalités.

Enfin, pour donner une harmonie à ce dispositif, nous avons recouvert l’ensemble d’un revêtement de bois qui dialogue avec le contexte paysager.  

Une double dialectique s’installe : Celle de la Tradition et la Modernité, revisitées ici de manière contemporaine, mais aussi celle de l’urbanité et du paysage, sans lequel il n’y a de développement harmonieux.

 

Pour l’observateur, une grande richesse de points de vue va s’installer.

Il y a d’abord une belle figure unitaire lointaine, comme dans une petite ville harmonieuse, avec des jeux de toits, de fenêtres, de baies dans des tonalités claires et lumineuses.

Dans le plaisir de l’approche, le visiteur va  découvrir la diversité des volumes assemblés. Le complexe sportif et festif ne se présente jamais de la même manière. La déambulation, la promenade  est nécessaire pour appréhender le projet : elle installe une dynamique, l’idée du corps en mouvement, au cours de laquelle s’acquièrent les impressions d’accumulation et de profondeur.

Une nouvelle dialectique s’installe : Celle de l’Unité et de la Diversité.

Enfin, dès les seuils franchis, les visiteurs vont retrouver les mêmes richesses spatiales et d’ambiance. Chaque salle sera traitée d’une façon spécifique, en fonction de son programme :  

Un Dojo n’est en effet pas une salle de musculation. Et une salle de sport n’est pas une salle des fêtes : nous comptons sur le dialogue sans lequel aucun projet ne peut se faire, pour mettre en place ces ambiances, et que l’utilisateur puisse s’approprier ce nouvel équipement