Nous avons recherché pour ce projet un équilibre entre l’affirmation d’un nouvel équipement le long de la voie nouvelle et une inscription en douceur dans un paysage encore vierge.  Les moyens pour gérer cette inscription sont multiples. Ils coordonnent tout le projet en résolvant également les questions fonctionnelles,  d’usage et les questions environnementale.

Le sol et la topographie dictent les implantations de trois unités. Les bâtiments se déploient pour suivre les courbes naturelles du terrain. Le dévers de 5% de la parcelle (5,00m de hauteur entre les parties hautes et basses) est également mis à profit pour créer une variation de hauteur des bâtiments. L’étage de l’unité d’enseignement échappe visuellement vers le sud, par-dessus les toitures des pôles techniques. Il ressort de ce dispositif un ensemble équilibré, fluide et aérien, qui échappe à la massivité que le programme pouvait supposer. 

Plusieurs bâtiments pour plusieurs unités.

Afin d’éviter l’écueil du « bâtiment objet », par trop « volumineux »,  et pour mieux s’intégrer au paysage agricole, trois pavillons sont créés, entre lesquels les personnes, le végétal et les regards chemineront.

Trois unités, reliées par de légers passages couverts, regroupent les différents programmes. Cette disposition ménage en son centre, un vaste lieu de vie extérieur protégé, la grand’cour, véritable épine dorsale paysagère. A travers elle, le projet s’enrichit de vues croisées, d’espace qualifiés, et de cadrages choisis sur le paysage extérieur. Pour autant, ce qui peut apparaître comme un fractionnement n’a pas lieu car les bâtiments sont « tendus » et reliés entre eux par des coursives abritées. Ils parviennent ainsi à « tenir » l’échelle du site.