Une présence forte et symbolique :

Il est attendu que le projet devienne le symbole, le signal des préoccupations liées à la gestion de l‘eau,  préoccupations portées par les collectivités de la Région de Condé et le SIARC.

A cette fin, nous avons convoqué la figure du cercle.

Le cercle, comme figure “primaire”, simple et “puissante”, symbolique, instigateur d’imaginaire,

Le cercle comme symbole d’unité, d’égalité, de représentation du monde,

Le cercle pour sa capacité à suggérer l’infini, le sacré, le baptême et donc l’eau et sa pureté,

Le cercle métaphore du mouvement, de la dynamique, de la boucle et donc du cycle, ici le cycle de l’eau,

La forme ronde du cercle qui évoque la pupille de l’œil, le regard, et donc par extension la pédagogie,

La présence du cercle dans le paysage, tel un agroglyphe, ou référence possible aux œuvres des artistes du mouvement “land-art”, tel Richard Long,

Le cercle pour son évocation des ronds dans l’eau, de l’onde et de la notion de diffusion, de transmission pédagogique,

Le cercle qui rappelle les feuilles rondes des nénuphars et autres nénuphars géants, plantes d’eau par excellence,

Le cercle enfin, qui entame un dialogue très intéressant et inédit avec les lignes de forces du site : l’Escaut, les ponts, les masses boisées, les verticales des troncs d’arbres, et les bassins circulaires de la station d’épuration.

Le cercle sera visible de haut et plus particulièrement des deux ponts, des voies de circulation et du tramway. Il caractérise tout autant le site reconfiguré que le parcours pédagogique.

Telle une boucle, le cercle invente une topographie qui prend naissance à l’entrée de la maison de l’eau, pour se déployer en plusieurs séquences : tout d’abord à couvert sous le auvent de la maison de l’eau, puis à ciel ouvert, de nouveau sous un couvert, celui de la saulaie, pour aboutir en douceur sur la terrasse belvédère de la maison de l’eau. L’ascenseur et les escaliers de cette dernière “bouclent la boucle”.

Au symbole puissant tout autant que raffiné du cercle répond le contrepoint vertical d’une éolienne gracile qui permet au site de rayonner sur tout le pays de Condé. L’éolienne assoit la présence de cet équipement sur le territoire, tel un nouveau repère dans le ciel.

Le toit offert à la déambulation se transforme ici en une vaste terrasse belvédère qui domine et surplombe le site.

Aussi, la présence de cet équipement sur le paysage est renforcée par la grande baie vitrée qui se présente face aux ponts, telle une “boîte magique” inédite et lumineuse.

Paré de ces dispositifs, et complété par un parcours pédagogique qui met en scène le cycle de l’eau, gageons que le projet atteindra ses objectifs à savoir communiquer au plus grand nombre, et aux plus jeunes en particulier, l’importance et la préciosité de l’eau pour la planète et l’humanité.