-
Année2016
-
LieuLille (59)
-
ClientVille de Lille
-
ProgrammeRénovation et extension du tennis club lillois
-
Typeconcours – projet lauréat
-
Calendrierlivré phase 1: 2014 - phase 2 : 2016
-
Budget5 936 000 €HT
-
Surface9 000 m²
-
ArchitecteBéal Blanckaert
-
CollaborateursC. Cany, N. Quenson, H. Verniers, E. Veauvy, D. Guiot
-
CotraitantsArtelia, Leblanc Venacque
-
PhotographeJ. Lanoo, Beal Blanckaert
En réponse au lieu et au programme, inédits et remarquables, nous proposons un projet qui s’inscrit délibérément dans le registre du paysage. Un projet qui se cristallise en ce qu’il doit être : un signifiant poétique. Nous avons donc imaginé le Tennis Club Lillois comme un espace qui établit un lien très fort entre les usagers et la nature. Cette intention s’exprime sous la forme d’une architecture douce, éminemment subjective. Le jeu de réduction des échelles est primordial : les courts couverts sont fractionnés pour évoquer des “pavillons”, reliés par des allées et pergolas, dans une souple imbrication de parois et de pentes, de plans dépliés et de volumes sculptés. L’ensemble est agrémenté de plusieurs jardins thématiques, dont un jardin d’eau. Pour l’observateur, ces dispositifs ne s’appréhendent pas d’un seul point de vue. La déambulation est nécessaire : elle installe une dynamique, l’idée du corps en mouvement, au cours de laquelle s’acquièrent les impressions d’accumulation et de profondeur qui servent la métaphore d’univers variés. Tous ces éléments échappent à l’échelle commune de l’architecture, ce qui permet au Tennis Club de régler ainsi son rapport à la ville : il est, par lui-même, un « petit paysage ». Le projet s’y fond et n’a de sens et de réalité qu’avec lui. Le Tennis Club ne s’impose donc pas par sa masse, il se donne à voir comme un “ensemble composé et multiple”.
