Dans le cadre d’un plan de restructuration du centre-ville à l’urbanisme caractéristique des années 70 (plan ANRU) dû aux paysagistes urbanistes de l’agence Paysages (FX.Mousquet), la ville de Mons-en–Baroeul a décidé la création d’un équipement lié à l’escalade auquel s’est adjoint une salle de musculation.

Le projet s’installe dans cet urbanisme de tours et de barres dans un terrain aux belles qualités paysagères : Présence d’une vraie topographie et de sujets arrivés à maturité.

Il réunit les deux programmes dans un plan simple, un hexagone dicté par le plan ouvert du mur d’escalade et une coupe en forte pente liée aux nécessités programmatiques

La pratique de l’escalade dans le nord est un artifice. L’architecture du bâtiment également : La matérialité décompose de façon simple les paysages montagneux: Un voile de béton dressé comme un rocher, coulé d’une seule passe s’enroule et contient les programmes, tandis qu’une toiture végétale (semé de graines quatre saisons) tel une prairie des alpages donne au ciel Monsois la surface de prairie originale recouverte par le bâtiment.

A l’intérieur, le lieu d’escalade est imaginé comme une salle de spectacle pour échapper à l’imagerie bricolée de ce type d’équipement, tandis que l’activité de musculation se niche dans une ambiance boisée de plaques OSB.

Des châssis bois à gros bords assurent enfin la fermeture de l’équipement et offrent depuis l’intérieur des échappées vers le paysage alentour.