Faculté de pharmacie, Lille
  • Année
    2001
  • Lieu
    Lille (59)
  • Client
    Université Lille II
  • Programme
    Extension de la faculté de pharmacie - construction d'un laboratoire
  • Type
    concours – projet lauréat
  • Calendrier
    livré 2011
  • Budget
    2 005 619 €HT
  • Surface
    1 800 m²
  • Architecte
    Béal Blanckaert

L’extension de la faculté de pharmacie de Lille complète sans l’altérer, un bâtiment à forte valeur patrimoniale.

À la place du programme prévoyant l’extension au-dessus de la bibliothèque, condamnant en cela l’éclairage zénithal de cette salle de travail et supposant des travaux de reprises en sous-œuvre et une fermeture provisoire d’une partie de l’établissement, nous avons proposé, par une mise à profit du terrain disponible de tendre le nouvel équipement à 8,00m des façades du bâtiment actuel (distance minimum de sécurité incendie) contre la rue passant au Nord.

Le projet se présente ainsi au Sud par une façade abstraite blanche réfléchissant la lumière solaire vers la bibliothèque et simplement percée de fines meurtrières éclairant les laboratoires, et au Nord par un mur de béton suspendu couvert de briques suivant strictement la courbe de la rue. Cette façade derrière laquelle se cachent les circulations est percée de longues embrasures apparemment aléatoires, et d’un grand bow-window révélant les niveaux. Cette façade suspendue au-dessus d’une feuille de verre sans menuiseries transforme l’ancien arrière de la Faculté, ses terrains résiduels et ses locaux technique en nouveau signal institutionnel. L’ensemble, vu essentiellement de profil, révèle le feuilleté réel de la composition

L’entre deux ainsi créé fabrique de façon naturelle un jardin patio et permet une mise en scène intéressante des bâtiments (ancien et nouveau) ainsi qu’une zone de calme propice au repli sur soi et à la concentration des étudiants et chercheurs ainsi qu’un complément pédagogique aux enseignants botanistes par la mise en scène de plantes médicinales, champignons, etc...

L’université a bien compris le jeu en nous demandant de transformer les locaux d’archives attenants à ce nouveau jardin en salle polyvalente. Les jours de souffrance de ces locaux font ainsi place à de grandes ouvertures de plain pied avec le jardin.